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3 membres de la VOM, spécialisés dans l’électropolissage de l’acier inoxydable, partagent leur vision et leur approche en matière de Santé, Sécurité et Environnement (EHS).

Dans le cadre de notre numéro d’avril, nous avons réuni trois experts du traitement des surfaces chimiques pour un échange approfondi sur l’évolution de leur secteur face aux réglementations environnementales et aux enjeux de sécurité. François-Xavier Holvoet (Chimiderouil), Piet Heinrichs (Packo) et Benoît Deschamps (Technochim) ont partagé leurs expériences et leurs visions de l’avenir.

Veerle : Pouvez-vous nous donner un aperçu de vos activités?

Benoît Deschamps : Chez Technochim, nous nous concentrons sur des traitements chimiques classiques tels que le dégraissage, le décapage, la passivation et l’électropolissage. Nous avons aussi une approche plus spécifique, particulièrement dans le domaine du dérouging. Cela consiste en un ensemble de procédures destinées à résoudre un problème particulier de l’acier inoxydable, notamment dans les applications où il est soumis à des températures élevées et à des fluides plus agressifs.

En ce qui concerne les substrats, nous travaillons principalement avec l’acier inoxydable 304 et 316L, qui représentent 85 % de nos applications, mais nous intervenons également sur d’autres alliages.

François-Xavier Holvoet : Chimiderouil réalise exclusivement des traitements visant à améliorer l'état de surface, éliminer les contaminants ou optimiser la fonctionnalité de la surface.

Piet Heinrichs : En plus du décapage, de la passivation et de l’électropolissage, nous proposons également le polissage mécanique. Nous assurons également la remise en état d’équipements pharmaceutiques usagés. Après avoir éliminé les rayures et autres dommages, nous procédons à un électropolissage et une passivation complète des cuves. Cela permet de restaurer le matériel à un état quasi neuf, tout en réduisant considérablement les coûts et les délais de livraison. Nous travaillons également avec divers alliages, notamment les alliages duplex, les alliages durcissables par précipitation et les alliages de nickel.

Benoît Deschamps : Nous avons établi des collaborations avec des centres de recherche pour la réalisation de revêtements sol-gel. Ces revêtements nous permettent d’appliquer des couches minces et dures en céramique sur des surfaces. Il est important de noter que la qualité du revêtement dépend directement de la qualité du traitement de surface initial.

Veerle : Quels sont les secteurs qui sollicitent vos traitements ?

Piet Heinrichs : Nos principaux clients proviennent de l'industrie pharmaceutique et alimentaire. Nos traitements améliorent la résistance à la corrosion et facilitent le nettoyage. Il y a de nombreux avantages à long terme. Contrairement à d'autres techniques, nos processus modifient uniquement l'état de surface sans appliquer de revêtement ou d'autre matériau sur l'acier inoxydable. Il n'y a donc aucun risque de décollement ni de contamination, ce qui est essentiel pour l'industrie alimentaire et pharmaceutique.

François-Xavier Holvoet : Nous nous orientons également vers l'industrie aéronautique, en particulier pour les alliages de titane et les  pièces obtenues en additive manufacturing ( impression 3 D)  sur alliages de titane et d’aluminium. Nous disposons des certificats EN 9100 et NadCap.

Benoît Deschamps : Outre les secteurs déjà mentionnés, nous sommes également sollicités par l'industrie cosmétique et l'industrie de l'énergie. [...]

Lisez l'interview complète dans le magazine en ligne VOMinfo.