
Future Surfaces 2025 : une première édition qui pose des bases solides pour l’avenir
La première édition de Future Surfaces 2025 a attiré quelque 550 visiteurs en deux jours, une affluence relativement modeste. Pourtant, les retours des participants se sont révélés très positifs. Ils ont souligné la qualité des échanges, la pertinence d’un événement Benelux dédié au secteur de la finition de surface, ainsi que la valeur tant du contenu que des opportunités de networking.
Un congrès au contenu solide
Pour Gill Vierstraete (Lakkerij De Linde), le choix de combiner salon et congrès fut une réussite. Profitant des pauses entre les conférences, il a pu rencontrer les exposants présents. « Le programme proposait plusieurs présentations intéressantes, notamment sur la corrosion. Certaines étaient très scientifiques, d’autres prenaient une approche plus marketing. Lorsqu’on évolue depuis longtemps dans le métier, on n’apprend pas forcément des nouveautés, mais le niveau global était très bon », explique-t-il.
Il a également salué la localisation du site et sa bonne accessibilité, estimant que l’événement mérite une suite : « C’est positif de voir des professionnels issus de la Belgique et des Pays-Bas se rencontrer. Dans deux ans, ils peuvent tout à fait rééditer l’événement, peut-être dans une version un peu plus large et avec davantage de visiteurs ».
Nouveaux points de vue et échanges directs
Pour Eline Leeman, spécialiste en nickelage chimique chez Kanigen, Future Surfaces fut « très intéressant » : « C’était enrichissant de découvrir les approches d’autres entreprises du même secteur. Cela m’a fait réfléchir à la possibilité d’adapter certains de leurs procédés aux nôtres. »
Les sessions liées à la durabilité ont particulièrement retenu son attention : « Nous travaillons continuellement sur les enjeux de durabilité. J’ai donc assisté à de nombreuses présentations. Les groupes étaient parfois petits, mais cela offrait un contact plus direct avec les intervenants et rendait les sessions plus interactives. »
Eaux usées et solutions circulaires au premier plan
Pour WRC, spécialiste des solutions de recyclage pour l’industrie du traitement de surface, la participation à l’événement avait pour but de mettre en avant les enjeux liés à la gestion des eaux usées. « Nous ne sommes pas encore très connus. Il était important de montrer qu’il existe des alternatives plus durables pour le water management », explique Markus Knecht.
Selon lui, Future Surfaces fut une étape précieuse : « Nous avons encore un long chemin à parcourir, mais cet événement nous aide à mieux comprendre le marché. La base est bonne, l’essentiel maintenant est de pouvoir grandir. »
Vers une structuration thématique plus claire
Mitchel IJpelaar (Esselent Solutions) estime que les thèmes abordés étaient parfois trop dispersés. « Une meilleure thématisation aiderait les visiteurs à faire des choix plus ciblés. Avec deux jours et deux salles, pourquoi ne pas attribuer un thème distinct à chaque salle ? Le visiteur pourrait alors suivre une journée entière de présentations cohérentes. »
Il constate que certains enjeux – comme la réduction des eaux usées – n’ont pas encore la même urgence dans le Benelux que dans d’autres pays, mais il y voit un réel potentiel : « On sent que, comme secteur, nous pouvons nous renforcer mutuellement. Le partage de connaissances est essentiel. »
Des contacts qualitatifs et des opportunités marché
Chez Robpainting, la première journée fut particulièrement fructueuse. Présent avec un robot de peinture et de ponçage, Jan Willem Jansen affirme avoir noué plusieurs leads intéressants. Selon lui, Future Surfaces a un véritable avenir : « Les marchés néerlandais et belge apprennent à mieux se connaître et partagent souvent les mêmes clients. Il y a clairement de la place pour une sorte de mini-PaintExpo pour le Benelux. »
En résumé
Future Surfaces 2025 doit encore renforcer sa capacité à stimuler les interactions, encourager les collaborations et inciter les participants à réfléchir ensemble à l’avenir du secteur. La diffusion de connaissances demeure une priorité que la VOM et Vereniring ION souhaitent préserver pour l’édition 2027. L’organisation étudie déjà de nouvelles pistes : une structure thématique plus marquée, une évolution du contenu programmatique et un meilleur équilibre entre le congrès et le salon.